Méfiez-vous de votre cerveau !
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Certains des contenus que vous allez lire dans cette série peuvent vous surprendre et/ou vous sembler contre-intuitifs. C’était mon cas la première fois que j’ai lu ce contenu.
Si votre cerveau ressemble au mien, votre mécanisme de biais de confirmation pourrait être déclenché. Le mécanisme de biais de confirmation nous pousse à rejeter toute information qui ne correspond pas à ce que nous savons déjà, toute information qui remet en question nos croyances, nos habitudes. Ceci est très logique du point de vue biologique, car changer d’avis mobilise de l’énergie, et le cerveau est “programmé” pour être efficace sur le plan de l’énergie (source).
Ce mécanisme nous empêche toutefois de garder un esprit ouvert aux nouvelles idées et modes de pensée. Et vous partagerez sûrement mon avis : ce n’est pas quelque chose que nous puissions nous permettre si nous voulons nous laisser une chance de résoudre le problème de la crise de la soutenabilité environnementale.
Ma proposition dans cet article est que nous fassions équipe pour nous opposer à ce fonctionnement de notre propre cerveau. Tout d’abord, je voudrais vous demander d’être attentif.ve à vos propres réactions pendant la lecture, d’être aussi conscient.e. que possible de vos propres émotions. L’objectif étant d’identifier le moment où votre esprit est sur le point de se fermer et de vous inciter à interrompre votre lecture.
Ensuite, je voudrais vous demander de noter (et de partager avec moi si vous le souhaitez) les éléments suivants :
- Ce qui vous a positivement surpris ou inspiré en lisant ces articles.
- Qu’est-ce qui vous a crispé.e ou perturbé.e ? à quel moment vous vous êtes dit “elle dit n’importe quoi” ou “elle exagère” ?
- Si vous avez relu la partie qui a provoqué sur vous cet effet et que vous considérez à présent au contraire qu’elle présente un intérêt, pouvez-vous dire ce qui vous a fait changer d’avis ?
- Si, après l’avoir relue, vous continuez à penser que “c’est du délire”, j’insiste pour que vous m’en fassiez part en précisant, selon vous, pourquoi. Je ferai de mon mieux pour contrôler mon propre mécanisme de biais de confirmation et changer d’avis à mon tour.
Si vous acceptez de partager ces informations avec moi, vous pouvez le faire en insérant des commentaires dans les articles ou en me contactant via Linkedin. Je vous répondrai.
Prêt.e.s à entrer dans une zone d’inconfort?
Cet article fait partie d’une série dont l’introduction se trouve ici.